stand événementiel

Partage de stand ou d’espace événementiel : bonne idée ou fausse économie ?

Dans un contexte où les coûts d’organisation d’un événement ne cessent d’augmenter, certaines entreprises envisagent des solutions alternatives pour optimiser leur budget sans sacrifier leur visibilité. Parmi elles : le partage de stand ou d’espace événementiel. Une idée futée… ou une fausse bonne idée ? Tout dépend de la manière dont c’est fait.

Pourquoi partager un stand ou un espace événementiel peut être une bonne idée

Dans un contexte où les budgets événementiels sont souvent serrés, partager un stand ou un espace peut apparaître comme une solution astucieuse. Et à juste titre : cette stratégie permet de réduire considérablement les coûts en mutualisant les dépenses liées à la location, au mobilier, à la logistique ou encore aux services annexes comme les animations, la décoration ou les hôtes(ses).

Mais les bénéfices ne s’arrêtent pas là. Un partage bien pensé peut aussi booster la visibilité des marques impliquées. En combinant leurs efforts, les exposants attirent un flux plus dense de visiteurs, offrent une expérience plus riche et diversifiée et génèrent une ambiance conviviale propice aux échanges. C’est aussi une excellente façon de valoriser des univers complémentaires ou de créer une synergie de marques par un positionnement stratégique commun.

Côté image, ce type de collaboration peut envoyer un signal positif : ouverture d’esprit, modernité, co-création. Et pour les entreprises qui souhaitent réseauter ou développer de nouveaux partenariats, c’est une opportunité à ne pas négliger.

Les limites et risques potentiels

Malgré tous ses atouts, le partage de stand comporte aussi des écueils à anticiper. Le principal risque ? Une confusion dans l’identité des marques. Si la scénographie ou la communication ne sont pas bien pensées, le visiteur peut ne pas comprendre qui fait quoi. Et quand on participe à un salon pour marquer les esprits, ce flou n’est pas souhaitable.

Autre point de vigilance : les conflits d’intérêts ou de positionnement. Si les deux entités sont concurrentes ou n’ont pas la même manière d’aborder leurs prospects, la cohabitation peut vite devenir tendue. La coordination logistique peut aussi s’avérer plus complexe : gestion des plannings, partage des leads, animation de l’espace… tout doit être clairement défini.

Enfin, il y a un risque de donner une image “cheap” si le stand partagé paraît bricolé ou peu harmonieux. Le partage doit rester un choix stratégique assumé, pas une économie subie.

Partage de stand réussi : les bonnes pratiques

Pour que le partage d’espace soit un véritable atout, quelques bonnes pratiques s’imposent. La première : choisir un partenaire compatible, en termes d’univers, de valeurs et de cibles. L’idéal est de créer une complémentarité qui profite aux deux parties.

Ensuite, il faut définir des règles claires en amont : répartition des coûts, planning de présence, stratégie d’animation, collecte des contacts… Tout doit être aligné pour éviter les malentendus.

Côté scénographie, l’espace doit être pensé de manière modulable, pour permettre à chaque entité de conserver son identité tout en proposant une cohérence visuelle globale. Enfin, il est essentiel que chacun puisse mesurer les retombées de manière indépendante, pour évaluer la rentabilité de l’opération.

Pour qui recommandons nous le partage d’espace événementiel ?

  • Les start-ups et les TPE, qui veulent gagner en visibilité sans exploser leur budget
  • Les entreprises aux univers complémentaires, capables de créer une vraie valeur ajoutée ensemble
  • Les marques qui testent un nouveau marché, une nouvelle offre ou une cible encore inconnue
  • Les pôles, clusters ou collectivités, qui souhaitent représenter plusieurs structures sous une même bannière

Pour conclure, partager un espace événementiel, c’est un peu comme une colocation : cela peut très bien se passer si les bases sont solides, ou virer à la catastrophe si rien n’est cadré. Bien pensé, le partage de stand peut devenir un véritable levier de performance, d’image et de synergies. Mais mal préparé, il peut nuire à la clarté de votre positionnement et à l’impact de votre présence. Moralité ? Ce n’est pas la taille du stand qui compte, mais la qualité de l’expérience que vous y proposez !

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